
Nom du blog :
popotipopillou
Description du blog :
I want to be leaf !
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
23.11.2010
Dernière mise à jour :
05.03.2021
Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or popotipopillou
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !
· Le chalazion.
· Crapaud mort d'amour
· la vie est une dur'lutte.
· Des crocs plantés dans mes fesses....
· Alarme...
· saint des seins !
· L'oiseau sans plumes...
· Les Zakariens...
· Memories of green...
· Vent des globes....
· " Au rendez-vous de la mort joyeuse"
· Chronique morvandelle...
· Histoire d'un internaute...
· La séduction facile en deux options.
· Le charme troublant des routes de campagne...
· fleurdorchidee
· rayonnezlalumiere
· aufildejb
· lescouleursdemyriam
· shantylaliberte
· danskeletajerre
· alexyna
· humeurs
· drkaroloth
· babayaga
aime air amis amour animal animaux bande belle bleu blog bonne chat
Derniers commentairesje m'appelle camila et je suis de paru et je tiens à remercier le dr tunde de m'avoir aidé à ramener mon mari
Par julia, le 07.02.2021
:)
Par Adjoua, le 04.11.2019
que viennent faire migrants et r.n dans mon constat ? d'abord vous devriez remercier les gilets jaunes car san
Par popotipopillou, le 27.08.2019
je vous prie de m'excuser mais je suis retraité et je n'apprécie pas votre réquisitoire contre les vieux. mon
Par Cros Jacques, le 10.08.2019
mi kloa ;)
Par Adjoua, le 13.07.2019
Dis papy pourquoi on devient sourd quand on est vieux?
C'est pour pas entendre la mort arriver.
Dis papy pourquoi on devient moche quand on est vieux?
C'est pour essayer de lui faire peur.
Dis papy pourquoi on devient con quand on est vieux?
C'est pour essayer de lui faire encore plus peur !
Ma gazelle africaine vient de récolter de nouveaux lauriers, je suis si heureux quand elle est heureuse...bientôt deux ans nous deux, il parait que c'est l'âge de raison des passions, quand on casse ou passe un nouveau cap.
Je me demande parfois si notre histoire s'écrit noir sur blanc ou blanc sur noir , mais bof l'important c'est que notre stylo quatre couleurs ne soit pas à court d'encre.
Oui c'est vrai elle est émaillée de quelques hors-sujets notre belle aventure, alors un correcteur bienveillant nous le signale en vert mais jamais en rouge.
Dans un mois vacances ensemble, de nouveau comme l'an passé.
Que du bonheur.....
Chloé était animée de cette jouissance étrange qui n'en est pas vraiment une, son humeur flânant dans une zone indéfinie , comme lorsqu'on se perd en voiture le réservoir presque vide sur une route déserte, dans un paysage magnifique. Elle avait enfilé une robe d'été pimpante, seyante , la météo s'annonçant radieuse.
C'était le grand jour. L'avant-veille un mail de la Direction l'avait avertie que le retour des personnels autorisés, dont elle était, pouvait se faire. Le virus daignait ne plus jouer les vedettes.
Elle passa les portes automat', le hall immense l'avala. L'espace vie réunissait quelques collègues, des rires en fusaient. Les retrouvailles étaient joyeuses. Elle participa aux réjouissances sans trop se forcer, contrairement à certains jours où cette convivialité matinale lui pesait. Elle poussa enfin la porte de son bureau. Il était resté comme il y a deux mois, enfin presque.
Devant son ordi bien en évidence une photo, imprimée sur une feuille A4. Elle représente un cadre d'affichage vitré, un de ceux placardés dans les couloirs et ascenseurs destinés à informer les personnels. Son coeur manqua un battement, peut-être deux. Elle reconnaissait le cadre dans lequel elle avait laissé un peu d'elle, juste avant que le bâtiment ne soit abandonné. Enfin, de ce qu'avait suscité en elle l'inquiétude qui avait gagné ses collègues au moment où était imposé cette quarantaine.
C'était un petit coeur, qu'elle avait dessiné avec les aimants qui d'habitude retenaient les notes de service. Elle ne savait plus trop ce qu'elle avait voulu exprimer par ce geste, mais elle en gardait le souvenir précis.
Et, sur la feuille , écrit au dessous de la photo de ce cadre abritant son coeur, juste ces deux mots :
" MOI AUSSI "

Clap final...
De retour au job ce matin après l'interruption Covid la toute première personne que j'ai croisée était Patrick, fumeur invétéré qui s'en grillait une devant l'entrée. Il porte la barbe, on dirait un vieux loup de mer, pas étonnant pour un ancien marin-pompier de Marseille. Il porte aussi les 2,5 kgs et un peu plus de surcharge pondérale qu'une étude attribue à notre sédentarité forcée. Poignée de main chaleureuse échangée, on s'en fout le gel était là tout près. Les masques aussi. Grand calme, les plannings et le CHSCT autorisent le télétravail pour beaucoup de collaborateurs encore. Après avoir déposé mon barda au bureau et envoyé les procédures et consignes aux agents j'ai déambulé dans les couloirs encore déserts. Curieux comme on perd vite l'habitude d'un environnement lié à notre besogne quotidienne, surtout quand il est si austère.
Dans un des couloirs j'ai longtemps regardé un tableau d'affichage d'habitude réservé aux notes de services. Quelqu'un y a laissé avant la fuite généralisée ses petits aimants assemblés en forme de coeur, après avoir enlevé tout cette paperasse futile alors même que ce virus faisait craindre le pire , présageant le repli drastique sur soi de tous . Des petits aimants pour qu'on s'aime. Je me sentais attendri,moqueur aussi.
J'essaierai de savoir qui l'a fait. Ce quelqu'un est probablement une femme, les femmes se caractérisent par ces gestes qui attendrissent, amusent ou irritent selon l'humeur ou les sentiments qu'elles suscitent chez nous les hommes.
Bon c'est pas le tout , on reprend le collier, avec du coeur....à l'ouvrage !
En faisant ma petite promenade autorisée je suis passé devant le cimetière. C'est ici que le clown poète Raymond Devos côtoie depuis longtemps déjà ces vers qu'il aimait tant. L'endroit, suffisamment vaste bien ensoleillé et fleuri est tout à fait adapté, ai-je pensé derechef. Aucun risques de contrôles policiers toujours déplaisants comme de croiser d'autres promeneurs, ceux-ci préférant peut-être fréquenter en ce moment des lieux moins funestes. Ainsi j'ai trouvé là l'endroit propice quand il me faudra effectuer ma promenade hygiénique tel le hamster tourbillonnant dans la roue de sa cage. Et puis comme il faut nourrir l'esprit autant que le muscle, les mânes du grand Raymond m'y aideront, je mettrai au point ma future épitaphe juste au cas où, qui assurément commencera par : " Virus sacré gugus..."
Facebook est un formidable outil je trouve, quoiqu'en disent les râleurs qui bien souvent l'utilisent quand même. En tapant son nom sur son moteur de recherche j'ai ainsi retrouvé une amie canadienne , Marty , avec qui j'avais fait les 400 coups lors d'une brève mais intense semaine au Népal en 1984 sans que jamais on ne se soit revus . Marty , aaaaaaah , dont je crois avoir déjà" jasé" ici.....hélas hélas ! Sur sa photo elle était méconnaissable , les outrages du temps toussa toussa sont sans pitié on le sait tous, ceci expliquant peut-être la suite...donc, après avoir eu confirmation par elle-même qu'elle était bien MA Marty, celle de ce flamboyant épisode de mes vingt-quatre ans , j'ai eu je crois la maladresse de ne pas m'empresser de lui exprimer un enthousiasme à son endroit qu'elle aurait souhaité davantage débordant. Alors après quelques échanges elle a coupé court et de nouveau disparu de mes écrans, cette fois définitivement je crois, à moins qu'un cataclysme sismique n'extermine la population mondiale ,que le Québec se retrouve collé à l'Ile-de-France et qu'une chance infime fasse qu'on entre au même moment dans le même hypermarché dévasté afin d'y chercher quelque pitance. Bon ok mince goodbye Marty , mais en tapant sur ce même moteur Facebook le nom de Christophe, un bon copain d'enfance pensionnaire de sixième , nouveau miracle je suis tombé sur lui et j'ai grimpé dans cette machine à remonter le temps jusqu'à un demi-siècle plus tôt. Très vite on s'est appelés au téléphone , et ce qui est le plus drôle c'est que chacun narrait à l'autre tout ce qu'il avait oublié, tous les délires fantasques que nous partagions j'en ai presque retrouvé la saveur d'alors, avec en plus l'émerveillement de savoir qu'elle était encore là cette saveur fraîche et acidulé de bonbon la pie qui chante, saveur toujours tapie au fond de moi malgré ce demi-siècle passé. On doit se voir bientôt, et bien qu'on s'en soit avertis l'un l'autre, ce sera peut-être la déconvenue réciproque de réaliser qu'on n'a rien d'autre à échanger que de la joyeuse nostalgie , mais crénom de nom ce sera toujours ça de pris !!
" Ya plus de saisons !!" comme les aînés le soupiraient les yeux au ciel quand j'étais gosse. Ayant maintenant atteint ce statut vénérable d'aîné , je m'épargne toutefois ce poncif même s'il est devenu : " Le G.I.E.C. a dit qu'il n'y a plus de saisons !! ". Je passe sur les causes discutables mais que beaucoup jugent indiscutables de ce fameux changement climatique, je me suis assez bigorné sur le web à ce sujet, néanmoins des jonquilles et primevères toutes pimpantes mi-février ce n'est pas très courant, ces dernières égayant depuis quelques jours la zone de verdure qu'elles colonisent chaque printemps devant chez moi.
Je me répète mais ce vieux Morvan n'a de cesse d'imprégner une bonne part de mes pensées. La perspective d'en savourer bientôt le quotidien de mes vieux jours m'obnubile presque. Alors je repasse souvent les films s'y rapportant , dont celui-ci:
C'était il y a une trentaine d'années à peu près ,on arpentait en plein été les sentiers des environs du lac de Pannecière. Nous entrons dans un hameau perdu lové au coeur d'un vallon verdoyant. Assoiffés c'est avec bonheur qu'on tombe devant une de ces buvettes chez l'habitant comme il en existait encore à l'époque. L'après-midi est chaude et sèche .On rêve par avance à la bière qui va nous déparcheminer le gosier. On rentre , la porte est grande ouverte. Intérieur bourguignon typique, fenêtres étroites, plafond bas , murs épais de forteresse, odeur de feu de bois , cheminée tellement énorme qu'on ne voit qu'elle. Il fait délicieusement frais. Un vieux à casquette crasseuse est assis dans son fauteuil hors-d'âge. La comtoise antique égrène les secondes. Une escadrille de mouches excitées bourdonne au dessus de la table , carrousel insectoïde pas du tout impressionné par le ruban à glu autour duquel les bestioles font la danse du scalp. Le regard couleur gris pâle du vieux est rivé sur le ruban. C'est comme s'il ne nous avait pas vus. De la cuisine , une vieille surgit . Copie conforme du personnage de B.D. Carmen Cru. " Mouééééé ? " qu'elle coasse. " Heu...Trois bières S.V.P. " qu'on répond humblement. Déjà comme une furieuse envie de nous marrer . Audacieux et décidés à nous désaltérer coûte que coûte on pose nos sacs et on s'assoit. Nous restons invisibles pour le vieux, qui continue de fixer le ruban à mouches. La vieille qui elle nous détaillait jusque là disparait dans la pénombre de sa cuisine. Instants comme suspendus, une minute ou bien une heure, on sait plus...on reste assis sagement , silencieux. Seul le bourdonnement des mouches nous fait la conversation. Soudain, une imprudente se pose sur le ruban . Le visage du vieux s'éclaire de joie. Il attrape la canne posée sur ses genoux pour en frapper une tommette disjointe. " TONK ! " Et là , on peut plus se retenir, incontrôlables , on éclate de rire. La vieille réapparait ,trois canettes de Kro à la main . Elle se met à rigoler aussi.
On est repartis désaltérés , ragaillardis et certains de ne jamais oublier ce grand moment.
Le cerveau a horreur du vide, plus on lui fournit de sollicitations même non vérifiées pouvant engendrer l'illusion plus il en sera friand. Et pour ça le virtuel reste champion toutes catégories. Après ,le niveau pyramidal des besoins varie selon les caractères, et notre dépendance à ce virtuel avec. Un temps il était de bon ton dévoiler qu'on n'avait pas de poste télé, maintenant le truc qui le fait bien c'est de dire qu'on n'a pas de connexion internet. C'est sa facette " Big Data " qui d'abord me fascine sur la planète Web, cette banque pluridisciplinaire considérable de données humaines ,réseau de communication rempli d'énergumènes hilarants ,de personnages fantaisistes mais riches d'esprit que toute une vie passée à arpenter le monde ne suffirait pas à croiser, c'est vrai je ne me suis jamais autant marré et intéressé dans ma vie d'adulte que sur certains réseaux sociaux, vivier de connivences sporadiques diverses où personne ne se sent redevable ou l'obligé d'un autre.
Et l'Amouuuur dans tout ça hein ? Jadis les échanges épistolaires avec pleins et déliés rédigés avec soin à la main faisaient fantasmer. Maintenant un coup de webcam et de Skype et hop en quelques minutes l'amour émerge tel un Kraken rose bonbon de l'océan de solitude sur lequel notre radeau flottait, et sur lequel tel un docteur Bombard nous survivions vaille que vaille ....Est-ce un bien ou un mal ? En tous cas les écrivains quelque soit leur support sont toujours aussi nombreux et inspirés par la " chose" romantique ,leurs lecteurs avec... Il faut hélas composer aussi avec d'incontournables antipathies et inimitiés grandissantes au fil du temps, que quelques crétins qualifient de "haines" alors qu'ils sont bien loin d'avoir jamais effleuré ce sentiment. A ce propos dernièrement j'ai été éjecté non sans plaisir ni surprise d'un de ces forum publics moribonds, forum abandonné par ceux qui en suscitaient l'intérêt , forum tellement perclus de censure qu'il en est grotesque, forum angéliste niaiseux sur lequel aucune vérité n'a jamais été bonne à écrire. Arf ! nul doute que la petite clique de vieilles biques vaniteuses, misandres, pernicieuses et délatrices qui y règne et s'y accroche comme une pieuvre à sa proie ait redoublé d'efforts pour m'en faire une fois encore éjecter, mais en tous cas elles et leurs deux ou trois suivants dont un inénarrable gromégalo m'auront bien fait rigoler pendant quelques années ! Peut-être y reviendrai-je, peut-être pas...ce sera selon le renouvellement des intervenants et l'originalité de ceux-ci. En attendant je redécouvre ailleurs les plaisirs les lectures de gens intéressants, pertinents autant qu'impertinents, transgressifs, authentiques et drôles et réalise à quel point je perdais mon temps à lire et écrire sur ce forum dictatorial de vieux machins dépressifs voulant faire illusion.