
Nom du blog :
popotipopillou
Description du blog :
I want to be leaf !
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
23.11.2010
Dernière mise à jour :
05.03.2021
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Derniers commentairesje m'appelle camila et je suis de paru et je tiens à remercier le dr tunde de m'avoir aidé à ramener mon mari
Par julia, le 07.02.2021
:)
Par Adjoua, le 04.11.2019
que viennent faire migrants et r.n dans mon constat ? d'abord vous devriez remercier les gilets jaunes car san
Par popotipopillou, le 27.08.2019
je vous prie de m'excuser mais je suis retraité et je n'apprécie pas votre réquisitoire contre les vieux. mon
Par Cros Jacques, le 10.08.2019
mi kloa ;)
Par Adjoua, le 13.07.2019
La lande s'étendait à perte de vue .
Je suivais l'étroit sillon d'un chemin de berger , bordé de bruyères habillées de mauve écclésiaste.
Leur odeur sucrée m'accompagnait , discrète , pareille à une nymphe invisible que j'aurais peut-être entendu gazouiller si je m'étais arrêté .
Je l'imaginais qui gazouillait cette nymphe parce que mon coeur était en fête, et que ses boum-boum faisaient gambader ma joie.
Mais je devais rejoindre le loch Tess avant le crépuscule , alors il me fallait marcher d'un bon pas. Dans cette région perdue des Highlands, plus que partout ailleurs, la fameuse douche écossaise se tenait toujours en embuscade à l'horizon, prête à fondre sur le voyageur imprévoyant .
Je posais mon regard au nord, comme ça, je ne sais pas trop pourquoi. Le ciel était d'un azur profond, immaculé, nordique.
J'ai d'abord cru à un rapace, un grand, du genre pygargue, qui se rapprochait très vite.
Mais au fur et à mesure, je le voyais grossir avec démesure!
"Tu crois lui demander de t'emmener là ou tu veux aller ?"
A quelques pas de moi, la nymphe était apparue. C'est elle qui m'avait parlé. Très belle, comme toute nymphe qui se respecte, mais vêtue de façon atypique.
Une étoffe légère, de couleur mauve comme les bruyères , couvrait pudiquement sa silhouette de la tête aux pieds mais je pouvais en discerner les contours grâciles.
Comme une cascade d'ébène, une longue et épaisse chevelure d'un noir de jais lui tombait jusqu'à la taille.
Son visage était d'albâtre , ses très grands yeux étaient de la couleur d'un crépuscule d'automne , pailletés de vert .
Ses paupières étaient ourlées de longs cils dorés.
Dans le ciel , L'oiseau s'était encore rapproché.
Il semblait immense, d'un blanc immaculé.
" Il sera bientôt là tu sais .Ne le laisse pas repartir sans toi.
Il ne t'emmènera pas jusqu'à cet endroit dont tu rêves aujourd'hui , mais qui sera ton puits de douleur demain"
Elle me fixait avec une bonté immense , sa voix était aussi apaisante que la mélodie d'une harpe.
" Cette femme que tu aimes, et qui t'aime , elle ne le sait pas encore, mais elle vous ment à tous les deux.Ce mariage que vous allez célébrer, ces anneaux que vous voulez échanger en secret au bord de ce lac perdu, avec pour seul témoin la passion qui vous lie l'un à l'autre , cette union qui aujourd'hui vous fait rêver , elle sera ta perte, elle sera votre perte demain.
Quand on découvre que les serments d'amour se bafouent comme tous les autres, les chagrins qui en naissent sont de ceux qui ne séteignent jamais.
Tu sais pourquoi ? Parce que ces chagrins ruinent à jamais une essence vitale , celle que vous appellez innocence "
Elle me regardait toujours avec une bonté si puissante qu'elle en était ardente, un sourire d'une bienveillance extrême s'était dessiné sur les lèvres pâles.
L'oiseau s'était posé en silence juste à ses pieds, aussi majestueux qu'un Pégase.
De près ,il ressemblait à une colombe immense , au bec et aux yeux d'or.
La longue main diaphane de la fée, parce que je savais maintenant qu'elle en était une, le caressait lentement.
Je m'approchais d'eux.
La créature écarta les ailes, alors sans hésiter je grimpais sur son dos.
La fée ôta sa main de la tête de l'oiseau fabuleux , pour la poser sur ma joue.
La joie qui m'animait peu avant n'était rien comparé au bonheur prodigué par sa caresse.
" Bon voyage, Frédéric " Elle souriait toujours avec une bienveillance infinie.
Je bredouillais :
" heu...comment vous appellez-vous ? "
" Barbara" murmura-t-elle.
L'oiseau et moi nous envolèrent.
très beau...en revanche, ton image est désagréable! elle fait mal à la tête!!!http://humeurs.centerblog.net
tu as raison ! la couleur mauve de la robe me plait bien pourtant...ok je laisse place à l'imaginaire...;)http://popotipopillou.centerblog.net
ouah...ça c'est incroyablement flatteur...tu as modifié ton article...ben maintenant je culpabilise! tsssssssshttp://humeurs.centerblog.net
faut pas faut pas ! merci à toi ! j'avais fait un faux pas ! :)http://popotipopillou.centerblog.net